Kindertotenlieder - Victorien Vanoosten × Opéra de Toulon (2025)

Elisabeth Teige et Mikhail Timoshenko, deux chanteurs aux voix se mêlant parfaitement à l’orchestre de l’Opéra de Toulon
Jan 28, 2025

Elisabeth Teige et Mikhail Timoshenko, deux chanteurs aux voix se mêlant parfaitement à l’orchestre de l’Opéra de Toulon

“Si le jeune baryton russe Mikhail Timoshenko ne dispose pas toujours d’un chant pouvant multiplier les modulations voire, en voix de tête, d’une tendance à parfois détimbrer, c’est justement la sensation de fragilité de cet organe qui nous a captivé dans cette exécution des Kindertotenlieder. Comme dans le cas de sa collègue soprano, l’interprète marque sa performance du sceau de la retenue et ne bascule jamais dans aucune sentimentalité, même lorsque le texte pourrait y donner libre cours (« Ach, zu schnell, erlosch’ner Freudenschein ! » / « Hélas, trop vite l’éclat de la joie s’éteint ! »). Dans l’ultime lied du cycle « In diesem wetter… » / « Par ce temps… », la voix sait se faire discrète pour passer derrière les violons et le son du célesta, comme si elle était celle de l’interprète d’une simple chanson… à la poésie crépusculaire...”

https://www.premiereloge-opera.com/
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WUNDERBAR !
Jan 22, 2025

WUNDERBAR !

“Elisabeth Teige, soprano à la voix wagnérienne, médusa les auditeurs avec les Lieder de Strauss, tandis que Mikhail Timoshenko, baryton d’origine russe, fut remarquable dans l’interprétation des Kindertotenlieder...”

https://www.la-strada.net/
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Crépuscule du Chœur de Toulon et concert de l'Orchestre
Jan 24, 2025

Crépuscule du Chœur de Toulon et concert de l'Orchestre

“Le baryton Mikhail Timoshenko insère dans le monde froidement ouvragé de Mahler sa voix mordorée, souple, vibrante et constamment audible : sur, entre, et sous les textures chambristes de l’œuvre. Ses intervalles ascendants sont comme une berceuse qui éveille les enfants, tandis que ses plongées dans le grave se lestent d’une poudre noire, appliquée avec délicatesse. Son timbre, moiré, s’acclimate au ciel de chaque Lied. Il se prolonge naturellement, quand il ne les anticipe pas, dans les soli instrumentaux. La diction est souple, précise, et attire, du bout des lèvres, l’allemand littéraire du côté de la douceur, de l’introspection. Surtout, les crescendi se font expression poignante, à l’échelle du mot, portés par les vagues de l’orchestre. Entre les pièces, il reste immobile, comme figé dans la vision hallucinée de son propos. Le public, lors des saluts, participe à la dynamique de la soirée, réservant une ovation longue et ascendante à l’ensemble des protagonistes, dont les forces musicales et expressives se sont enrichies mutuellement, ce soir, au crépuscule…”

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